
La corruption continue de faire des ravages au Cameroun, constituant ainsi un véritable cancer du progrès et du développement.
En juillet dernier, le Président de la commission nationale anti-corruption le Rev Dr Dieudonné Massi Gams, annonçait encore que le Cameroun perdait 1652 milliards de fcfa entre 2010 et 2020. Bien plus, d’après les rapports internationaux, l’Afrique perd en moyenne 485 milliards de dollars à cause de la corruption. Un problème sérieux qui a un impact considérable dans le budget et de nombreux projets de développement se voient abandonnés à cause de cet élément de corruption qui sévit.
Pour pallier à cette situation, le Cameroun s’est doté d’il y’a plusieurs années, d’instruments et de mécanismes nationaux et internationaux de lutte contre ce fléau entre autres la stratégie nationale de lutte contre la corruption en 2O11, mise sur pied par le Gouvernement avec tous les détails nécessaires et mettant en évidence tous les secteurs d’activités, dans le but de permettre à chaque citoyen camerounais de dénoncer l’état de chose à son niveau.
Au travers de cette démarche, la Commission Nationale Anti-Corruption (Conac) demeure de former une masse critique positive efficace pour lutter contre ce fléau au Cameroun.
Et à cet effet, de nombreuses descentes sur le terrain, des actions d’interventions rapides au sein des institutions ont permises de saisir et traduire plusieurs personnes devant les tribunaux.
Bien que le chemin soit encore long, pour ce qui est de cette édition, le président de la commission nationale anti-corruption (Conac), appelle davantage à la mobilisation et à la sensibilisation. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle il a présidé ce jour, les activités y relatives à Bafoussam dans la région de l’Ouest-Cameroun.
Dans l’évaluation, la moyenne de 50% n’est pas encore atteinte, elle avoisine entre 40 et 45%, or le Cameroun devrait aller au-delà de 50% s’exprime le président de la Commission Nationale Anti-corruption (Conac), Rev Dr Dieudonné Massi Gams.
Aussi, les axes routiers s’avèrent être l’une des corruptions les plus visibles au Cameroun et la Commission Nationale anti-corruption (Conac), démantèle les réseaux d’illégalité et autres actes contraires à la loi.
La célébration de cette 17e édition de la journée internationale de lutte contre la corruption ce mercredi 9 décembre sur le thème : rétablir avec intégrité, adapter la lutte contre la corruption à la nouvelle normalité, donne encore place à s’interroger sur la source principale de ce mal, qui d’après le Rev Dr Dieudonné Massi Gams, celle-ci serait entre autre le favoritisme, le tribalisme, et même le régionalisme, sans oublié le désir houleux de certains citoyens de vivre au-dessus de leurs moyens. Et la prescription de son éradication serait en plus de la stratégie nationale de lutte contre la corruption mise sur pied par le Gouvernement, l’éducation, la masse critique positive qui se doit de dénoncer sans peur ni gêne ce fléau.